Le vent… le seul vent qui existe est celui que produisent mes semelles. Je n’ai pourtant pas d’ailes au talon. J’attends le messager du dehors, ou le cri d’un oiseau. Me voici de nouveau à un carrefour. Immobile, j’attends, j’attends un signe. Mais pas un bruit, pas un souffle, et partout la même lumière grise d’avant la pluie.