Je trace avec le bout de mon pied une croix dans le sol sableux devant la tenture qui s’écartait et qui désormais est retombée comme si de rien n’était. Je la retrouverai. Je vais compter aussi le nombre de ces rayures rouges du mur gris jusqu’à la prochaine intersection. L’odeur de pâtisserie se fait à nouveau sentir et m’attire vers un autre horizon bouché. Peut-être que là-bas, il y a âmes qui vivent et qu’en comblant le vide de nos estomacs torturés, nous pourrons échanger sur notre errance et trouver ensemble le chemin de la sortie.