vendredi 3 août 2012

951 : jeudi 2 août 2012


C’était comme prendre la route un vendredi soir. / Comme prendre son mal en patience. / Comme rouler sans GPS à la lumière de la lune. Sans trop savoir dans quelle direction. / Elsa avait peut-être eu un plan un jour. Elle l’aurait appelé Cartographie des sentiments. Puisqu’il fallait bien dire où l’on allait finalement. Puisqu’ici tout se nomme. / Elle avait gardé le nom des rues. Celle où le soleil se lève. L’odeur du bois de bon matin. Un café, un trottoir, une place pavée. / Comme une ligne de métro des cœurs.