L’île m’appelle. Elle est un bloc entre deux bleus, ocre comme un soleil fatigué. La muraille que je voyais typique et sympathique grandit à l’approche jusqu’à la démesure. Elle est bordée d’un mince filet de sable grossier aux arrêtes hostiles. La vague qui me dépose repart en chuintant, me laissant seul avec un petit paquet d’écume, rêve posthume d’une sirène aux cheveux coupés.